À chaque étape d'un FIV, les patientes peuvent ressentir différents effets secondaires :
Le risque de grossesse multiple existe. Pour maximiser les chances de grossesse tout en réduisant le risque de grossesse multiple, une politique de replacement stricte est appliquée. En Belgique, normalement un 1 ou 2 embryons sont replacés. Même en replaçant un seul embryon, une gémellité (monozygote) peut apparaître, tout comme en situation naturelle. Les chances de gémellité s’élèvent alors à environ 25% et de triplés à 1% ; par conséquent, le risque de complications suite à des grossesses multiples (telles qu'une fausse couche, une naissance prématurée ou le diabète) est également à prendre en considération.
Bien qu’un test de grossesse positif soit prometteur pour la réussite d’un traitement, il échoue cependant encore dans 25% des cas. Il y a un risque de ± 20% de fausse couche (risque qui augmente en fonction de l'âge de la patiente) et de 5% de grossesse extra-utérine.
Jusqu’à présent, aucun risque supplémentaire n’a été démontré par rapport à l’apparition d’anomalies congénitales lors d'un traitement de procréation médicalement assistée. Le gynécologue ou le spécialiste FIV n’assumera cependant aucune responsabilité quant à l’issue du traitement FIV ou ICSI. Vous devez signer une déclaration de consentement avant un traitement. Si une indication existe à cet effet, telle que, par exemple, l'âge de la femme (36 ans ou plus) ou des anomalies congénitales dans la famille, un diagnostic prénatal peut être pratiqué.
Enfin, le processus de FIV peut être accablant psychologiquement. Il sera bénéfique pour les patients d’entreprendre des démarches visant à réduire le stress, telles que le maintien d’une bonne santé, l’utilisation de techniques de relaxation et la recherche de soutien au sein de votre environnement familial ou auprès de psychologues rattachés au centre PMA.